La valse lente des heures
Par Le Blanche, 64 ans, Aix En Provence, France
Dans le bois sombre viens le soir;
Sous les arbres un long tapis noir.
Le vent léger passe en silence,
Caresse les feuilles qui dansent.
Les rochers dorment apaisés
Comme de grands boeufs harassés
Et quand les étoiles s'allument,
Ce sont de petits bruits de plume.
Lorsque quelques oiseaux inquiets
S'appellent pour se rassurer,
Le bois s'endort dans la nuit brune
Sous les caresses de la lune.
Viennent alors des frôlements,
Comme des fantômes tremblant
Qui marchent au long de la rivière
Tout en murmurant des prières.
Serais-ce les beaux jours qui fuient
Dans le noir sans faire de bruit?
La lune, regarde complice
Cette sarabande qui glisse.
Il vient soudain dans le vent froid
Des odeurs de terre et de bois;
Passe l'été, les amours meurent
Dans la valse lente des heures.
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