Sur le chemin de la vie
Par Etouke, 39 ans, Douala, Cameroun.
Par le hasard des pas,
Que l'on traînent en murmurant,
La vie s'écoule lentement
Au chevet des mirages sans bras.
Fondant dans l'ivresse des heures.
Où les rêves se résument en peurs,
Le charme rompt un instant sa course,
Et va meubler le vide des bourses.
Là, où l'infortune gémit et sourit
Sous le coup de l'innocence perdue,
L'obscur besoin, chemine tout nu,
Sa soif d'être une part à la vie.
C'est sans réserve qu'intervient.
À l'approche des signes trompeurs.
L'escalade vertigineuse du bien
Portée à la source d'ailleurs.