Douleur Maternelle
Par Etouke, 40 ans, Douala, Cameroun
Amarrer sur les berges
Du silence muet de l'oubli
Où soupirs et angoisses
Séjournent au quotidien.
La douleur parle
Au cœur de la mère.
D'une expression grave et tiède Presque sans saveur.
Comme un rêve éteint,
A l'approche des douces nocturnes.
Son souffle au murmure rauque
Surprend le destin et la vie
En réclamant sa parcelle de joie.
Enfin, prend à témoin le ciel
Dont la voute saisissante
Par son immensité vorace
Dérobe un peu de lumière
À l'espoir naissant.
Mais, face à l'indifférence
Une larme exprime ce désarroi
À l'entourage figé.
Mimant ainsi l'abandon
Dont fais l'objet les sentiments
À travers l'amour d'une mère.
Cela ressemble à un cri étouffé
Dans le bâillon d'un nœud.
Que l'on remonte de l'abime
Des déboires de la léthargie.
C'est la voix de la mère
Qui implore ainsi;
La crève dans l'âme.
Désemparée par l'inconnu;
Dont le trouble viole,
Dans tous les sens, le besoin.
Habitant tout son être,
Au moindre spectre lu
Sans repères ni ressources.
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