Par Berthold, 22 ans, St-hubert, Canada

J'ai caché des larmes
Au fond de l'étang
Ce qui faisait mal
De front se noyant.

Elles sont remontées
Gagnant la surface
Elles ont figurées
À la première place

J'ai caché des mots
Aux feuilles de mystère
Encré mes échos
Au loin des lumières

Les grandes mosaïques
De mes voeux en ombre
Sont tombées tragiques
Aux milles mains du monde

J'ai caché mes cris
Aux omnipotents,
Aux gâcheurs de vies,
Aux mentis plaisants.

Ils se sont brisés,
Lancés sans contrôle,
Se sont fait plâtrer
Sous les bras d'un saule.

J'ai caché la haine,
Celle que j'éprouvais.
Je l'ai laissé pleine
Au pied d'un bosquet.

Maintenant découvert
D'une montée perdue
D'un sol primevère,
Elle a survécue.

j'ai caché des fleurs,
Au gris de ta pierre
Rougies par mon cœur
Qu gel de l'hiver.

Glacées d'un frisson,
Leurs pétales carmin
Portaient ton prénom
Dans le blanc matin.

Elles ne reviennent pas,
Ne m'ont pas suivi,
Elles sont restées là,
À mourir sans bruit.

J'ai tant espéré
Revoir nos étés...
J'attendrai toujours

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