Par Etouke, 41 ans, Douala, Cameroun

Dans l'amère solitude de l'oubli
Où nous a plongé ton absence.
La vie par cet élan d'errance,
Nous offre aux ombres de la nuit.

Exhumant du commun passé
Le fil des souvenirs indélébiles;
Où s'incruste la parole volubile.
Pour un retour au meilleur effacé.

Hier, heureux parmi d'autres,
L'amour exhalait d'éternité;
Une face pleine de fraternité.
Telle une fleur qui s'ouvre.

Aujourd'hui, dans l'âme
La peine a essoré nos larmes.
Otant à la joie sa fraîcheur;
Pour un flot d'amertume au cœur.

Que reste-t-il de ce voyage?
Sinon quelques rides et l'âge.
Comme une prime de notre courage
Face à l'adversité de l'ouvrage.

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