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Bijbo.com » Poésie
Le chemin des rêves Par Etouke, 40 ans, Douala, Cameroun.
Dans la pensée qui s'éveille,
L'ombre mourante, se découvre au levé,
Pour éclater comme un fruit mûre
Qu'entoure la lumière des mots.
Bientôt, pointe vers l'aurore,
Une fleur à la croisée des sentiments;
Un chemin, à ce rêve commun caressé,
Qui fonde encore le socle de l'être.
Et je prends part, comme ce chemin,
Une oreille attentive à tes pleurs,
Pour qu'ensemble nous restions un,
Et la vie sera un rayon de lumière.
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La mort |
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Par Meuwly, 14 ans, Fribourg, Suisse.
La vie n'est pas toujours juste
Elle ne va pas toujours comme elle le doit
Ce n'est pas comme un pianiste
Qui choisit lui même ou vont ses doigts
La vie peut-être paisible
Et même heureuse
Mais aussi horrible
Comme affreuse
Certains croient au destin
D'autres ne veulent pas y croire
Une chose est sûre ce n'est pas la fin... Lire |
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Quand l’heure sera venue |
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Par Le Communard, 19 ans, Rouen, France.
Quand l'heure sera venue,
Que les lumières s'éteignent,
Que les ombres s'allongent
Pour former un lit de ténèbres.
Quand le cœur apaisé
Et toutes haines tues,
Quand l'amour se sera envolé,
Que les amis ne seront plus que souvenirs.
Alors que le silence se fasse
Sur la victoire du tombeau
Et que dans la nuit sans fin de l'éternité... Lire |
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Nécropole |
Par Marchalar, 60 ans, Nice, France.
Un nuage bas de remord
Compresse l'atmosphère
Du champ des morts
Pour l'éternité entiére;
S'ouvre la porte
Des noms de naguère
Pauvres cloportes
Morts à la guerre;
Fossoyeur artisan
Du métier de mort
Au croque-mort
Bon vivant;
Les pleurs tombent
En gouttes d'acide
Sur des tombes
De marbre livide... Lire |
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J'ai caché |
Par Berthold, 22 ans, St-hubert, Canada.
J'ai caché des larmes
Au fond de l'étang
Ce qui faisait mal
De front se noyant.
Elles sont remontées
Gagnant la surface
Elles ont figurées
À la première place
J'ai caché des mots
Aux feuilles de mystère
Encré mes échos
Au loin des lumières
Les grandes mosaïques
De mes voeux en ombre
Sont tombées tragiques
Aux milles mains du monde... Lire |
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L’existence |
Par Delcau, 55 ans, Beauvais (Oise), France.
La vie,
La vie est comme une bougie,
Aussi il faut s'en servir à l'économie.
Lumière pas toujours docile.
Petite flamme fragile,
Qui par instant vacille,
Et que la mort reprend d'un coup de faucille.
L'amour,
L'amour et la locomotive de la vie,
Mais attention aux aiguillages.
Cela n'est pas aussi facile que l'on dit... Lire |
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Sur le chemin de la vie |
Par Etouke, 39 ans, Douala, Cameroun.
Par le hasard des pas,
Que l'on traînent en murmurant,
La vie s'écoule lentement
Au chevet des mirages sans bras.
Fondant dans l'ivresse des heures.
Où les rêves se résument en peurs,
Le charme rompt un instant sa course,
Et va meubler le vide des bourses.
Là, où l'infortune gémit et sourit
Sous le coup de l'innocence perdue,.. Lire |
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La boite à souvenirs |
Par Nani, 59 ans, Pontailler s/Saône.
C'est jusqu'au fond d'une armoire que je l'ai trouvée
Cette boîte à biscuits, en fer, toute piquée ;
Curieuse, j'ai tourné entre mes mains ce trésor...
Sur les côtés, on pouvait deviner encore
Des scènes colorées et paysages peints ;
Là, un sultan se pavane parmi des coussins
Auprès d'une "Belle" derrière ses voiles cachée... Lire |
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Les saisons de la vie |
Par Le Tinier, 63 ans, Bruxelles, Belgique.
Au printemps, toute la nature revit,
Les fleurs nous offre leurs belles couleurs,
L’enfant fait ses premiers pas
Commence à balbutier ses premiers mots.
La nature nous fait cadeau de la vie,
Les premiers fruits, de ses senteurs;
Les animaux, de leurs premiers combats,
Les bébés, rêvent dans leurs berceaux.... Lire |
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Crépuscule |
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Par Marion Germa, 13 ans, St Etienne De Crossey, France.
Un matin de novembre, un soir de crépuscule,
Une brise légère épouse le paysage,
Du violet, rose cendre, à l'orange, qui recule,
Je n'ai plus de frontières que ton seul visage.
Ouranos balbutie quelques notes de soleil,
Helios et son char regagnent l'orient;
Pourpre et bleu se marient, formant monts et merveilles
Il surprend... Lire |
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La valse lente des heures |
Par Le Blanche, 64 ans, Aix En Provence, France.
Les rochers dorment apaisés
Comme de grands boeufs harassés
Et quand les étoiles s'allument,
Ce sont de petits bruits de plume.
Lorsque quelques oiseaux inquiets
S'appellent pour se rassurer,
Le bois s'endort dans la nuit brune
Sous les caresses de la lune.
Viennent alors des frôlements,
Comme des fantômes tremblant... Lire |
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